De retour en France : Un Algérien enlève une jeune femme à l'aéroport puis la viole

Le tribunal de Nanterre a jugé, la semaine dernière, un homme d'origine algérienne pour des faits de violences sur son ex-conjointe. Le mis en cause est notamment accusé d'avoir enlevé la jeune fille à l’aéroport à son retour d’Algérie, puis de l’avoir emmenée dans un Ibis pour la violer, a rapporté le média La Gazette de la Défense dans son édition de mercredi 8 septembre 2021.

D'après la même source, un homme d'origine algérienne a comparu, le 1er septembre dernier, au tribunal de grande instance de Nanterre pour des faits de violences multiples perpétrées sur son ex-conjointe, âgée de 35 ans.

La fille de la victime, une mineure, a témoigné avoir été présente lorsque l'homme avait tirer les cheveux de sa mère tout en lui fracassant le visage à coups de poing. Lors d'une précédente enquête, le mis en cause est accusé d’avoir enlevé la jeune fille à l’aéroport à son retour d’Algérie, puis de l’avoir emmenée dans un Ibis pour la violer.

La victime tente de sauver son bourreau

Mais à la grande surprise, la victime a tout fait pour que son bourreau s'en sorte lors de son procès. « C’est un rituel, une coutume musulmane », a soutenu la victime lors du procès à propos de son enlèvement. « Ma fille ne m’a jamais vu me faire frapper », a-t-elle ajouté en contredisant le témoignage de sa fille pour sauver son ex-compagnon.

Néanmoins, les messages envoyés par l'accusé à son ex-compagne ont scellé le sort de l'Algérien. « Bienvenue en enfer », « Je vais te régler en cinq minutes », « Reviens pas chez toi, je dors devant ta porte », « Sale traînée, je vais te fumer, te mettre à quatre pattes », avait-il notamment écrit à son ex-compagne qu'il aura également forcée à avoir des rapports sexuels avec d’autres individus et l’incitera à se prostituer.

Après avoir écouté toutes les parties, le tribunal de Nanterre a fini par condamner l'accusé à trois ans, dont un avec sursis probatoire. Un mandat d’arrêt a également été délivré contre l’homme, qui avait fuit le tribunal pendant la suspension d’audience.

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