L’Algérie affronte le Burkina Faso ce mardi 7 septembre, à Marrakech, où la rencontre est délocalisée pour cette deuxième journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022 au Qatar.
S’exprimant sur la crise diplomatique entre l’Algérie et le Maroc, le sélectionneur national Djamel Belmadi a déclaré, ce lundi, à l’aéroport international d'Alger-Houari-Boumédiène, que son équipe ira jouer au football et non pas pour faire de la politique.
En chef de file et fin stratège, Djamel Belmadi veut dissocier le football de la politique. Il sait que le contexte diplomatique tendu pourrait faire monter la pression autour du match. D’ailleurs, ses déclarations au sujet de ce déplacent à Marrakech sont très soignées.
« On va jouer au Maroc avec tout ce que ça comporte. Ce problème politique est-ce qu’il va influer sur le match ? Normalement non, il y a des gens qui devront être assidus et contrôler tout ça. On y va avec beaucoup d’espoir, beaucoup d’ambition sans se prendre la tête et sans paranoïa excessive (...) On va jouer un match chez le pays voisin. le Maroc va nous accueillir comme il se doit », a-t-il indiqué mercredi dernier lors de sa conférence de presse.
Djamel Belmadi a également incité les autorités marocaines à établir un dispositif de sécurisation générale pour prévenir les troubles à l’ordre public. Le choix de se déplacer 24h avant la rencontre n’est pas anodin. L’architecte du sacre africain ne veut pas exposer son groupe à la pression et aux perturbations qui pourraient survenir.
Par ailleurs, cette rencontre face au Burkina Faso revêt un double enjeu : les champions d’Afrique en titre tenteront de consolider leur première place dans le groupe A de ces éliminatoire pour le Mondial-2022, mais surtout d’enchaîner un 29e match sans défaite toutes compétitions confondues.
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