Voyages et visas Algérie-France : faut-il appliquer le principe de réciprocité ?

Le sénateur FLN Abdelouahab Benzaïm appelle, ce dimanche, les autorités algériennes à durcir les conditions de voyages et de délivrance de visas pour les Français entrant en Algérie. Le parlementaire estime que le principe de réciprocité doit être appliqué.  

Abdelouahab Benzaïm dénonce les conditions de voyages strictes appliquées aux passagers algériens. Alors que les ressortissants de ce pays bénéficient de la levée des restrictions sur les voyages vers Algérie.

« Jusqu'à présent, les autorités françaises ne reconnaissent pas les types de vaccins utilisés en Algérie, contrairement aux autorités algériennes, qui acceptent l'entrée à tout citoyen français ou européen, sur simple présentation du test PCR négatif », a indiqué le sénateur dans une publication sur sa page Facebook.

Revoir les conditions de délivrance de visas

Le sénateur FLN dénonce également le phénomène de la fuite des cerveaux algériens vers la France. Il reproche aux autorités françaises et européennes d’ouvrir leurs portes à certaines catégories d’étudiants et diplômés algériens.

« Les autorités françaises et européennes n'autorisent que les étudiants brillants, notamment médecins, ingénieurs, titulaires de diplômes d’études supérieures et les bacheliers ayant obtenu le BAC avec mention, de voyager pour étudier et s’installer dans leurs pays »,  déplore-t-il.

Le parlementaire estime que « ces intérêts à sens unique, nous dérangent énormément. Nous devons réfléchir et prendre des décisions pour réduire la fuite des cerveaux et offrir d'excellentes opportunités d'études et de travailler dans notre pays ».

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