Vaccins en Algérie non-reconnus en Europe : Le coup de gueule d'un sénateur

Le sénateur Abdelouahab Benzaïm a vivement critiqué la politique prônée par des pays européens qui « aggravent les souffrances » des voyageurs algériens en leur imposant d'être vaccinés avec un vaccin homologué.

Les voyageurs algériens voulant voyager en France ou dans plusieurs pays européens doivent se soumettre à certaines conditions, dont la principale est d'être vacciné avec un vaccin approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA), en l'occurrence Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech, Moderna et Johnson&Johnson.

En Algérie, la vaccination se fait généralement avec le vaccin chinois Sinovac. À l’heure actuelle, peu de pays de l’espace Schengen autorisent Sinovac comme preuve d’immunité valide. Mis à part l’Espagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Finlande, la Grèce et l’Islande, le reste des pays exigent que le voyageur soit vacciné avec un des vaccins susmentionné.

Une situation qui aggrave les contraintes des voyageurs algériens, qui malgré qu'ils soient vaccinés, devront effectuer à chaque fois des tests PCR pour pouvoir voyager. De quoi susciter l'ire du sénateur algérien Abdelouahab Benzaïm qui a souligné, dimanche 22 août, sur sa page Facebook que « les voyageurs algériens trouvent de gros problèmes », indique Benzaïm, tout en soulignant que les concernés « ne sont pas autorisés à entrer dans ces pays, sauf s'ils ne soient vaccinés avec des vaccins approuvés ». De quoi « aggraver « les souffrances des voyageurs » algériens.

Face à cette situation, le responsable estime que le gouvernement algérien devra vite réagir. « Je pense que le devoir du ministère de la Santé est de résoudre ce problème avec les pays concernés, notamment l’Europe », a conclu le sénateur.

 

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