Immobilier : Les prix de vente et de location à Alger

Le prix de cession moyen du mètre carré (m2) au niveau de la wilaya d'Alger est estimé à 200.278 dinars (DA). Selon les chiffres de la Caisse nationale du logement relatifs à l’année 2020, le prix moyen des loyers dans la capitale est évalué à 626 DA/m2.

Selon les estimations de la CNL, Alger est  la ville la plus chère du pays pour l’achat et la location. Le prix de cession minimum au niveau de la capitale est de 52.857 DA/m2 alors que le prix maximum est de 363.636 DA/m2. Pour une moyenne de  200.278 dinars (DA). Concernant la location à Alger,  le prix va de 222 DA/m2 à 1.300 DA/m2.

S’agissant des autres wilayas, la CNL estime par exemple, le prix moyen de cession du m2 dans la wilaya d'Annaba à 143.804 DA. Dans la wilaya d’Oran, le prix moyen est de 139.560 DA. Pour la wilaya de Constantine, le prix est estimé à 98.183 DA/m2 alors que dans la wilaya d'Ouargla, il est évalué à 81.987 DA/m2.

Concernant de la location, Annaba enregistre un prix moyen de loyer à 469 DA/m2. Tandis que le loyer moyen est de 597 DA/m2 à Oran. Le prix est de 328 DA/m2 dans la wilaya de Constantine et de 457 DA/m2 dans la wilaya d'Ouargla.

Les prix en baisse

Cette étude de marché évoque l'évolution des prix de l'immobilier depuis 2017. Les chiffres recueillis confirment "une tendance baissière pour les deux segments appartements et maisons individuelles".

Les logements individuels ont enregistré une baisse de 27% des prix à la vente et à la location. En revanche, les prix des logements collectifs se maintiennent mieux avec une baisse légère de 6 % depuis 2017.

La CNL explique que "cette baisse plus ou moins importante pour les maisons individuelles est due, entre autres, à l'hétérogénéité de ce type de biens".

Par ailleurs, le marché de la location connait également une tendance baissière entre 2017 et 2020. Les loyers des logements collectifs ont baissé de 11 % alors que ceux des logements individuels ont enregistré une baisse de 27% sur la même période.

Cette tendance baissière s’explique par l'impact causé par la chute des prix des hydrocarbures et la crise sanitaire  liée à la Covid-19. Mais malgré cette baisse, les prix des logements sur le marché restent au-dessus du pouvoir d'achat des ménages.

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