L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, s’est exprimé sur la polémique suscitée par les conditions fixées pour l’acheminement et d’envoi d’aides médicales en Algérie. Le diplomate algérien indique qu’il s’agit d’aide et de soutien aux associations et non pas de la récupération.
Dans une déclaration accordée au site d’information Shihab presse, l’ambassadeur d’Algérie en France précise « s’il y a des gens qui ont les moyens d’acheter des concentrateurs, de les transporter eux même, et de les distribuer dans leurs villages ou dans leurs communes, qu’ils le fassent. L’État ne les en empêche pas ».
Concernant les conditions fixées pour l’envoi des aides médicales en Algérie, Mohamed Antar Daoud indique qu’« il y a certaines rumeurs qui disent que des associations n’ont pas trouvé de soutien au niveau de l’ambassade, pour l’envoi de dons et de concentrateurs d’oxygène vers l’Algérie. L’ambassade dispose d’une adresse mail, d’un numéro de téléphone, et des employés dont le rôle est de recevoir les citoyens algériens, et de les aider dans leurs démarches pour envoyer des dons. »
« La répartition des dons relève de la responsabilité du ministère de la Santé »
Selon le représentant diplomatique, estime que la répartition des dons et des équipements sur les hôpitaux « relève de la responsabilité du ministère de la Santé. Une personne ne peut pas dire j’envoie 20 ou 30 concentrateurs vers une région bien précise ».
L’ambassadeur déclare enfin : « Personnellement, je représente toute l’Algérie, du nord au sud, et de l’est à l’ouest. Je ne travaille pas pour une région précise. Les dons doivent être envoyés au ministre de la Santé. C’est à lui de diriger les opérations. »
