L'Algérie a adressé à l’Espagne une demande d'extradition d’un algérien suspecté de terrorisme. L’homme de 30 ans, a été arrêté le 31 juillet dans le cadre de démantèlement d’un réseau de trafic d'êtres humains et de financement de terrorisme.
Selon le média espagnol Majorca Dàilly qui rapporte l’information ce samedi, les autorités algériennes demandent officiellement, l’extradition de suspect. Sa famille refuse son renvoi en Algérie et compte saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
Le trentenaire a été interpellé dans un hôtel de la ville de Majorque où il séjournait avec sa femme, son fils, sa belle-sœur et son beau-père. Le tribunal de grande instance de de Madrid a ordonné son placement en détention.
Après son arrestation, la police de Majorque a suggéré que sa présence sur l'île était "totalement circonstancielle" et a rejeté la possibilité qu'il y ait une cellule terroriste islamique sur l'île. Cependant, l’enquête a révélé l’homme voyageait avec un faux passeport. Plusieurs documents compromettants ont été également, retrouvés en sa possession.
Sa famille refuse son extradition vers l’Algérie
Par ailleurs, les investigations ont révélé que le suspect n'avait "rien à voir" avec les bateaux de migrants arrivant sur les cotes espagnoles.
La famille du prévenu refuse son extradition vers l’Algérie. Elle insiste sur le fait qu'ils étaient en vacances à Majorque et que les autorités algériennes « mentent et inventent tout ». Sa femme craint que s'il est renvoyé en Algérie, il sera torturé. Elle compte saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
Les membres de la famille expliquent que le concerné était autrefois agent des douanes et chauffeur de taxi en Algérie. Il s'est rendu en Libye afin de voyager par la mer jusqu'en Italie, où il a épousé sa femme. Il gagne désormais sa vie comme installateur de systèmes de climatisation en Suisse.
