L’Algérie s’active pour expulser Israël de l’Union Africaine. La diplomatie algérienne tente de mobiliser autour d’elle, afin d’exiger de révoquer le statut d'observateur de l’état sioniste auprès de l’UA.
Alger aurait réussi à convaincre 13 pays africains pour exiger le retrait du statut d’observateur à Israël. Jusqu'à présent, l'Algérie s'est associée à l'Afrique du Sud, la Tunisie, l'Érythrée, le Sénégal, la Tanzanie, le Niger, les Comores, le Gabon et le Nigeria, le Zimbabwe, le Libéria, le Mali, les Seychelles et le Polisario pour protester contre cette décision.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a récemment affirmé que la diplomatie algérienne n’allait pas "se taire devant une mesure qui a été prise par l'UA sans consultations préalables avec les Etats membres".
Le chef de la diplomatie algérienne vient de clore une tournée diplomatique dans nombre d'états africains. Ramtane Lamamra a visité la Tunisie, puis successivement l’Ethiopie, le Soudan et l’Égypte.
L' acceptation d'Israël est une atteinte à la stabilité de l'Algérie
"L' acceptation par l'UA d'Israël en tant que membre observateur vise à porter atteinte à la stabilité de l'Algérie, qui soutient la Palestine et les causes justes", a souligné Lamamra.
L’Algérie a condamné officiellement, la décision de l’Union africaine (UA) d'accorder à Israël le statut d'observateur à l'organisation panafricaine, "prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les États membres ".
"La récente décision du président de la Commission de l’Union Africaine (UA) d’accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n’est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne", a estimé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
