Lancement des voitures électriques en Algérie : Ce qu'en pense les Algériens

L'Algérie s'apprête à lancer bientôt la vente des voitures électriques. Un projet remis en question par plusieurs spécialistes qui ont estimé que l'Algérie n'était pas encore prête pour ce type de technologie, notamment pour le manque de moyens, mais aussi de la volonté du citoyen algérien pour passer à ce type de véhicules.

Le projet de l'entrée des voitures électriques sur le marché automobile algérien prend de plus en plus forme. L'objectif étant de généraliser ce type de véhicules d'ici à 2030 afin de réduire l'utilisation du carburant en Algérie. En février dernier, Chems Eddine Chitour, l'ancien ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables remplacé par Ben Attou Ziane, avait indiqué que son ministère travaillait beaucoup sur le projet de la voiture électrique.

Il a néanmoins concédé qu'il y avait des « réticences de la part de la société qui n'est pas encore prête à se lancer dans cette nouvelle technologie ». Raison pour laquelle il a jugé nécessaire de « sensibiliser le citoyen à acquérir ce type de véhicule », en soulignant que « le plein de la voiture électrique coûte 5 fois moins cher que celui d´une voiture à essence ».

Etude : 66% des automobilistes algériens prêts à utiliser le véhicule électrique

Pour connaitre les intentions des citoyens algériens quant à l'acquisition des véhicules électriques, l’Entreprise de distribution des produits pétroliers, Naftal a réalisé une de marché à l’échelle nationale. Un responsable de l'entreprise a fait savoir à l'agence officielle (APS) que « cette étude est assez représentative et fait état que 78% des automobilistes algériens interrogés dans le cadre de cette étude connaissent ce qui est un véhicule électrique ».

Ainsi, à l'issue de cette étude, Adel Bentoumi, premier conseiller du PDG de Naftal a fait savoir à la même source que les résultats ont prouvé que « 66% des automobilistes interrogés sont prêts à utiliser, immédiatement ou à court terme, un véhicule électrique ». Alors que « 45% d'entre eux veulent acquérir un véhicule électrique ».

Véhicule électriques : Les craintes des automobilistes

Par ailleurs, la même étude a prouvé que 24% des automobilistes algériens « restent indécis » quant à l'utilisation d'un véhicule électrique. Sur les raisons de leur hésitation, les automobilistes ont soulevé quatre freins ou obstacles devant l’émergence des véhicules électriques.

  • Absence d’expérience dans l’entretien et la réparation de ce type de véhicules (31%)
  • Absence des bornes de rechargement rapide (30%)
  • Prix des véhicules électriques comparé aux véhicules thermiques (22%)
  • La crainte d’absence de pièces de rechange (18%)

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