Arrêté en Belgique : Un Algérien risque 18 mois de prison

Un jeune algérien a été arrêté depuis quelques semaines en Belgique pour détention et vente de drogue. Devant le tribunal correctionnel de Charleroi, l'avocat du jeune Karim explique que son client a eu recours au trafic de drogue après avoir perdu son travail durant la pandémie du coronavirus, rapporte ce vendredi 2 juillet, le quotidien belge la DH.

Les faits remontent au 13 avril dernier. Une patrouille de police a réussi à arrêter un client qui venait d'acheter de la drogue au pied d'un immeuble de Marchienne, rue Chapelle Beaussart, dans la ville de Charleroi. Interrogé par les services de sécurité, il finit par avouer avoir acheté de la cocaïne à un individu appelé Karim, une jeune algérien.

Après une semaine de recherches, les éléments de la police belge ont réussi à trouver le dealer recherché. Dans son domicile, les policiers ont retrouvé des quantités de cocaïne, d'héroïne ainsi qu'une grosse somme d'argent en liquide. Le jeune Karim a été arrêté sur place et conduit au commissariat.

Placé en détention provisoire, l'Algérien de 25 ans avait nié les faits dans un premier temps. Mais avec les preuves retenues contre lui, comme les témoignages des clients et des preuves téléphoniques, il reconnaît être un vendeur de drogue en Belgique , où il est arrivé depuis 3 mois.

« Avec la crise sanitaire, il a perdu sa seule source de revenus »

Emprisonné depuis deux mois et demi, l'Algérien a été présenté devant le tribunal correctionnel de Charleroi. Durant l'audience, la défense du dealer a expliqué que son client « arrivé en Belgique il y a un certain temps, a une petite amie italienne et il avait un travail au noir dans le jardinage. Sauf qu'avec la crise sanitaire, il a perdu sa seule source de revenus et s'est tourné vers la vente de drogue », a indiqué l'avocat. Ce dernier a demandé que le juge soit clément avec son client : « Je demande donc le sursis pour ce qui dépasse la préventive », a demandé la défense.

Pour sa part, Karim, aidé par un interprète fourni par la tribunal, a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a demandé à ce qu'il soit pardonné. Accusé de détention et vente de cocaïne et d'héroïne, l'Algérien risque une peine de de 18 mois de prison ferme. D'après la DH, Le verdict sera connu le 8 juillet prochain.

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